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Jouons le(s) jeu(x)
numérique
du
Je construis ma mallette
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Pourquoi le jeu pour apprendre ?
L’enfant se développe à travers le jeu. Pour apprendre, il joue. Il empile des cubes, place des formes dans des formes correspondantes, il joue à faire semblant. Il développe sa motricité. Puis, il joue à des jeux plus évolués, plus complexes : il joue aux cartes et aux jeux de plateau où il doit respecter des règles, il développe alors ses capacités d’inhibition. Quand l’enfant devient adulte, il semble avoir oublié qu’il peut apprendre en jouant. Le jeu que ce soit pour l’enfant ou l’adulte a de nombreux bénéfices.
Le jeu d’un point de vue
social
Pour l’enfant, le jeu permet d’intégrer les règles sociales. On ne joue pas lorsque l’on veut, on ne vole pas ses voisins de jeux ; on doit respecter autrui tout comme dans la vie sociale courante. Le jeu permet les interactions entre ses joueurs, il ouvre le dialogue, permet de rire aussi bien pour l’adulte que l’enfant.
C’est donc un cadre agréable qui permet l’apprentissage. L’environnement joue un rôle important dans les apprentissages à long terme, on ne retient pas dans un environnement où le sent mal. On n’apprend pas sous la contrainte, comme on apprend moins bien si nous sommes contrariés, si nous avons froid, si l’environnement nous paraît hostile. Le jeu permet donc un environnement favorable à l’apprentissage. « Nous nous prenons au jeu », littéralement.
Le jeu permet, en effet, d’atteindre un état de Flow (Csikszentmihalyi, 1975), il nous aspire. Nous sommes dans un état d’activation optimale et complètement immergés dans le jeu, ce qui permet l’apprentissage. Il semble alors facile d’apprendre, le jeu rend possible un apprentissage qui paraissait impossible. Si j’appréhende internet avec le jeu, pas à pas, sans ordinateur, je me sentirais plus en capacité de pouvoir évoluer. Mon sentiment d'efficacité personnelle (Bandura, 1985) sera alors différent que si je m’étais lancé seul directement sur un outil connecté. Seul, cela peut me paraître insurmontable et peut m’entraîner très rapidement vers un sentiment d’échec et d’abandon.
Le jeu permet donc de créer une zone proximale d’apprentissage (Vitgotski) où nous accompagnons les bénéficiaires tout doucement vers l’autonomie. Le jeu pédagogique doit ainsi ne pas paraître insurmontable, ni trop facile afin d’être le plus efficace possible.
Le jeu d’un point de vue
biologique
Le jeu d’un point de vue biologique active le circuit de récompense (Olds et Milner, 1950).
Le circuit de récompense est un réseau ancré dans notre cerveau qui génère principalement de la dopamine mais également de la sérotonine et de la noradrénaline. C’est un réseau de connexions de deux groupes de neurones, l’un situé dans l’aire tegmentale ventrale et l’autre dans le noyau accumbens. Il sert à renforcer certains de nos comportements, il joue un rôle important dans les comportements addictifs notamment.
Lorsque l’on joue, ce circuit s’active, par exemple lors d’un lancé de dés, un tirage de carte chanceux ou encore de l’avancée d’un pion vers la victoire sur le plateau. Le cerveau va alors chercher à reproduire ce « plaisir », on veut alors relancer les dés, retirer une carte ou encore avancer notre pion.
Il est donc important dans un jeu pédagogique d’activer au maximum l’hormone du plaisir qu’est la dopamine. Pour que l’expérience de l’apprentissage soit la plus agréable possible.
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Nicholas BELMONT
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